I love you, Baden Powell

Et un Agence tous risques, et un Gi Joe, et un Predators. Les revivals des 80’s ou des poupées à fantasmes de notre enfance ont désormais la cote au sein du Club. Et qui s’en plaindrait ?

Finis les « vs Aliens » et les suites foireuses, ce nouveau Predators prend le mal par la racine et remet les pieds en territoire hostile, sur les traces du magistral Arnold. Une petite promenade dans la jungle du Governator que le Club avait d’ailleurs visionné lors de ses premières séances, alors que l’Action Nation n’était encore qu’un doux rêve dans l’esprit fécond de celui qu’on appelle désormais Mister P.

Des feuilles qui craquent, des arbres qui suintent l’humidité, aucune raison d’être ici. Ne cherchez plus : Predators nous ramène des années en arrière, au cœur du bon camp scout du mois d’août. Des balles doum-doum à la place des sacs des farines pour le grand-jeu, des coups de hachettes dans la tronche à la veillée, et des feuillets géants dans lesquels sont balancés les punis avant d’être embrochés. Baden, s’il était encore parmi nous, aurait sûrement apprécié.

Au milieu de la mêlée, la Patrouille des cinglés. Royce, Isabelle, Edwin, Cuchillo, Nolan, Stans, Mombasa, Nikolai et Hanzo ont revêtus le short en velours, le ceinturon et le foulard pour une virée en enfer. Des monstres humains balancés au hasard dans la forêt monstrueuse, chassés par des monstres. En voilà un camp qui a de la gueule. Baby Face pour Edwin, Tony pour Cuchillo ou encore Bacon pour Nikolai, chacun a adopté sa tactique « homme à homme». Au feu de camp, désormais, de rendre son verdict.

Royce, Chef de patrouille
Intronisé leader de la bande dès les premiers temps du camp, le roi de la gonflette a su imposer son autorité. Parfois isolé, il s’est frayé un chemin à la hache et n’a pas rechigné à plonger dans la boue pour rester vivant. Indéniablement, il mérite le flot Camp.

Isabelle, Seconde de patrouille
La sioniste du groupe. Malgré un sérieux handicap maxilliaire, cette championne inter-lycées de Krav Maga a su suivre son CP jusqu’au bout de la route. Toujours dans les bons coups, jamais dans la lumière, elle a cependant mis le moral de la patrouille en péril avec de graves tendances à vouloir se faire sauter le caisson à tout-va. Passé cet écart, elle obtient le Foulard d’Honneur.

Edwin, alias Baby Face, 3e de patrouille.
Deux étoiles de louveteau à 9 ans, promu scout à 10, seconde classe à 11, première classe à 12 et raider à 14 ans. Avec sa gueule d’ange et ses lunettes d’Anian, Edwin a évolué dans la jungle comme un poisson dans l’eau. Un véritable petit chef en train de préparer sa tambouille en cachette, avant de révéler la vraie nature de son menu. Mais le tout était, au final, avarié. Pour Edwin, c’est le flot Concours cuisine.

Hanzo, alias Vinny, 4e de patrouille.
Discret, toujours propre, parfois trop, Hanzo a fait dans l’efficace. Son petit revolver riquiqui n’aura pas fait mouche, mais son maniement du sabre nippon a fait par la suite des ravages. Hanzo a su se sacrifier à l’heure du soleil couchant. Un geste sport. Il attrape le flot Olympiades.

Stans, alias Nold, 5e de patrouille
Une tête de débile, un costume de clown et des remarques salaces à gogo. Stans a su égayer les soirées de la patrouille comme jamais. Parfois limite, souvent provocateur, il a fait marrer tout le monde. Sauf les Predators. Pour Stans, le flot Veillée.

Nikolai, alias Bacon, 6e de patrouille
Avec sa tête au cube et sa Gatling portative, le spetsnaz a donné le ton du « marches ou crèves ». Con comme un caillou, solide comme un tank, le bon petit soldat a tout fait comme il faut, quitte à se faire péter avec quinze grenades pour assurer le spectacle. Du travail de pro, histoire de mettre la patrouille dans les meilleures conditions. Nikolai mérite le flot Installations.

Nolan, alias Tempete, 7e de patrouille
Le mouton noir de la bande. Perdu dès le départ, il n’a pas su trouver sa place parmi la troupe. Son incapacité à gérer le feu de camp a failli gâcher la fête. Non, vraiment, fallait pas l’inviter. Nolan ira chercher la barre-à-feu pneumatique.

Mombasa, alias Burino, 8e de patrouille
Sa bonne humeur et ses gros bras n’ont été inutiles. Mais derrière la carcasse se cachait un cœur un peu trop tendre pour ce genre d’aventures. Sans boussole, avec comme seule défense une kalach’ pourrie, il a tenu le choc avant de servir d’appât pour trouver le Kraal des Predators. Acteur majeur d’un scénario malheureux, il obtient sans conteste le flot Grand jeu.

Cuchillo, alias Tony, cul de patrouille
Le petit mojito était plein de promesses, mais il a cru à tort pourvoir se bouffer la forêt en une bouchée. Parti au pâquerettes trop tôt, il repart cependant du camp avec le sourire. Dans sa poche, le flot Explo. JB